Cela fait plusieurs semaines qu’un nouvel épisode n’était pas sorti, mais le voici ! Le précédent (hormis le hors-série enregistré pendant l’évènement #PSatCERN et celui sur mon interview par Jean-Michel Abrassart pour Scepticisme Scientifique) était à propos du livre “L’Imposture Scientifique en 10 Leçons” de Michel de Pracontal. Un livre très intéressant pour qui souhaite comprendre un peu mieux comment différencier la science de l’imposture.

Aujourd’hui nous allons un peu parler de biologie avec le livre : “Quand les poules auront des dents” de Stephen Jay Gould. Avec ce livre on aborde un certain nombre des essais qu’il a pu écrire au cours de sa carrière à propos de créationnisme, biologie, évolution ou encore démystification d’imposture scientifique.

Quand les poules auront des dents - crédit Amazon : http://goo.gl/P4nfPa
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Sommaire

  • Quelques mots sur Stephen Jay Gould
  • Le livre “Quand les poules auront des dents”
  • Un livre qui n’a rien à voir
  • Un livre que j’aimerais lire
  • Une quote
  • Des plugs

Un auteur

Stephen Jay Gould - crédit goodreads : http://goo.gl/YrqYWq
Stephen Jay Gould - crédit goodreads : http://goo.gl/YrqYWq

Stephen Jay Gould représente pour beaucoup un exemple dans le combat contre l’ignorance, les pseudo-sciences et le créationnisme. La première fois que j’ai entendu parlé de lui, ce fut lors d’un des épisodes de Podcastscience réalisé par Marco. Il devait s’agit de celui sur l’audition chez les vertébrés je crois.

Stephen Jay Gould est un scientifique né en 1941 et mort il y a maintenant un peu plus de 10 ans, en mai 2002. Paléonthologue américain, il a été professeur de géologie et d’histoire des sciences à Harvard et il est énormément connu pour la vulgarisation qu’il a fait de la théorie de l’évolution.

Stephen Jay Gould est ainsi connu pour au moins deux combats : son travail de vulgarisation sur l’évolution et notamment autour de la théorie qu’il a mis en avant sur les équilibres ponctués et sa volonté de combattre le créationniste et plus particulièrement le dessein intelligent.

En ce qui concerne l’évolution il a d’ailleurs beaucoup œuvré dans la critique des visions adaptationistes à outrance que certains biologistes ont eu tendance à appliquer à tout va lorsqu’il était nécessaire de devoir expliquer certains caractères d’espèces. Pierre Kerner et Marco en ont d’ailleurs parlé dans divers épisodes de Podcastscience, que ce soit dans la discussion du premier avec X0chipili ou à propos des œufs de kiwi ou du mystère de l’ornithorynque pour le second.

Mais revenons à Stephen Jay Gould. Comme je le disais, un de ses apports à la science fut la mise au point, avec Niels Eldredge en 1972 de la théorie des équilibres ponctués. Théorie selon laquelle les changements évolutifs se produisent sur des temps relativement courts entrecoupés de longues périodes de “calme” évolutif. Cette théorie a d’ailleurs été l’un des sujets de discorde entre lui et l’autre grand évolutionniste de l’époque, Richard Dawkins, qui était plutôt en faveur de la notion de gêne égoïste. Aujourd’hui la théorie de Stephen Jay Gould reste celle envers laquelle le plus de preuves ont été accumulées.

Comme tout scientifique, 100% de la communauté n’est pas vouée à sa cause (comme je viens de le dire avec Richard Dawkins) et divers scientifiques critiquent sa théorie ou sa manière d’en parler. Ceci n’enlève rien au travail, félicité par tous et même Richard Dawkins, qu’il a fait pour vulgariser et attirer à la biologie évolutionniste pléthore d’étudiants ayant lu ses ouvrages.

Pour ses différents travaux en science et aussi en vulgarisation, Stephen Jay Gould a reçu de nombreux prix comme médaille linnéenne en 1992 remise à des biologistes et zoologistes de renom depuis 1888 par la Linnean Society of London (Thomas Henry Huxley ou Alfred Russel Wallace l’ont reçu par exemple, mais aussi Arthur Smith Woodward dont parle Gould à propos de la supercherie de l’homme de Piltdown), le prix Charles Schuchert en 1975 (remis à une personne de moins de 40 ans ayant réalisé de grands travaux en paléonthologie), la médaille de la Paleontological Society en 2002 ou encore la médaille Darwin-Wallace en 2008 qui n’est remise que tous les cinquante ans par la Linnean Society of London.

Je crois que peu de biologistes auront été autant récompensés pour leurs travaux !

En ce qui concerne ses œuvres, on peut dire que Stephen Jay Gould fut un écrivain prolifique ! Il écrivit quasiment un ouvrage par an depuis 1977 ! Les plus connus furent ceux qui sont estampillés “réflexions sur l’histoire naturelle” et qui correspondent aux articles parus dans Nature History entre 1974 et 2001. Parmi ses ouvrages on peut notamment retrouver : “Darwin et les grandes énigmes de la vie”, “Le pouce du panda”, “Quand les poules auront des dents”, “Le sourire du flamant rose” ou encore “La foire aux dinosaures”.

Un livre

Avant-propos

Il est important, je pense, d’expliquer tout d’abord, que j’ai toujours plutôt eu un faible pour la physique et les mathématiques. Ce n’est pas que la biologie ne m’ait pas réussi pendant mes années d’études, mais il faut bien faire des choix. Et c’est ainsi plutôt vers les sciences physiques et les mathématiques que j’ai penchées. Je crois que c’est une perception plus grande de justesse peut-être que je percevais à l’époque dans ces sciences qui me semblaient plus “dures”. Ou cette opinion que je viens de donner n’est qu’une perception rétrospective à la lumière de ce que j’ai appris par la suite sur ces diverses matières.

La biologie au sens large, je dirais presque les sciences du vivant, n’en demeurent pas moins fascinantes du fait des questions auxquelles elles essayent d’apporter des réponses : quel est l’arbre généalogique de l’Homme, comment s’est construit le vivant, du plus petit organisme au plus grand, du plus complexe au plus simple ? Encore que cette dernière question ne soit peut-être pas la plus pertinente à postériori.

Pour revenir à l’ouvrage d’aujourd’hui : si j’ai souhaité le lire, avant d’avoir l’idée d’en faire une revue, c’est parce que j’avais aussi envie d’ouvrir un peu l’horizon de mes connaissances : Il est bon de lire des livres et de savoir que l’on connaît le sujet qui est abordé, mais il est aussi bon de pouvoir découvrir, tout simplement, des choses comme ce que raconte Stephen Jay Gould dans son ouvrage. Et même si il s’agit d’une traduction en français, je pense, tout du moins j’espère, que l’écriture qui lui est propre transparaît suffisamment pour que l’écriture puisse être autant appréciée que le contenu.

Quand j’ai ouvert le livre j’ai été un peu déçu au premier abord. J’ai en effet découvert que ce n’était pas le premier de la série. Pour un amateur de SF et de grandes sagas comme celle des Fondations d’Asimov, de Dune d’Herbert ou des Princes d’Ambre de Zelazny, c’était presque une hérésie ou une folie de ma part de commencer au milieu ! Puis finalement j’ai compris que d’une part il s’agissait d’un regroupement de textes plutôt indépendants les uns des autres, et que je n’allais pas attendre d’avoir acheté ceux qui venaient avant pour lire celui-ci, j’était trop pressé de découvrir Stephen Jay Gould et ses écrits. Je m’y suis donc mis.

La revue

Le livre est organisé en plusieurs parties dont le contenu (plusieurs essais à chaque fois) est regroupé par thème : les noms des parties. Un bon point pour un peu de cohérence. Comme quoi, un peu d’organisation ne fait jamais de mal. Enfin je dis ça mais ne venez jamais voir mon bureau. Ce ne sera pas le mien d’ailleurs.

Pour en revenir au livre : la première partie traite de “bizarreries raisonnables”. Ici Stephen Jay Gould nous parle de divers animaux, plus étranges les uns que les autres, pour ne pas dire bizarres. Il nous parle entre autres de la dissymétrie entre les deux sexes pour diverses espèces et des théories parfois les plus farfelues qu’il y a pu avoir sur le fait que pour un certain nombre d’entre elles, les mâles sont bien plus petits que les femelles. On découvre ainsi que certaines espèces dont on croyait les organismes hermaphrodites ne l’étaient pas mais que le mâle s’accrochait à la femelle et perdait quasiment tous ses organismes. Certains diront sauf le plus important : les testicules. On apprend aussi que presque de la même manière, le mâle de la baudroie, nain lui aussi, s’accroche à elle et se fixe de manière définitive à elle. Les systèmes sanguins des deux organismes fusionnent et le mâle devient dépendant de la femelle et en échange de son maintient en vie, lui donne son matériel génétique.

Dans cette partie Stephen Jay Gould nous parle aussi des parasites et notamment des ichneumons dont une partie de la croissance se passe au sein d’un hôte dont ils se repaissent. Cet état de fait a beaucoup fait réfléchir les ecclésiastes du 18ème et 19ème siècle : comment un Dieu plein de bonté pouvait créer de telles créatures? Ou alors faut-il plutôt voir là l’amour des parents qui cherchent par tous les moyens à assurer la survivance de leurs progénitures ? Finalement : ne doit-il peut-être y avoir aucune morale dans tout cela, ni aucun message quant à l’éthique ?

Dans sa seconde partie, Stephen Jay Gould nous présente un certain nombre de personnes, enfin, surtout de personnalités du monde de la paléontologie. Dans cette partie on en apprend plus sur celui qui fut considéré comme le premier géologue moderne, Sténon. On découvre ainsi comment ses considérations ont abouti aux idées de classifications qui sont aujourd’hui la base d’un certain nombre de spécialités, comme la taxinomie par exemple. On en apprend un peu plus aussi sur le renversement des principes de cause et de conséquence avec la problématique de cause finale et notamment son usage par James Hutton dans son étude de la Terre. Même si ce dernier a utilisé la méthode scientifique pour réaliser ses travaux, il était néanmoins gouverné par ces fameuses causes finales pour diriger ses recherches. On comprend aussi comment Cuvier, au sommet de son art, fut néanmoins éclipsé par Darwin et ses adeptes, malgré une méthode scientifique rigoureuse, parce qu’il était gouverné par des principes créationnistes et catastrophistes. Il reste pourtant l’un de ceux qui mirent en avant la possibilité d’existence d’espèces disparues (une chose impossibles pour les scientifiques de l’époque) et les méthodes d’analyse de fossiles. Il est enfin intéressant d’en apprendre un peu sur cet autre grand naturaliste du 19ème siècle, mais américain celui-là : Agassiz. Pas le tennisman hein. Il a longtemps souhaité montrer que Darwin se trompait et que le créationnisme était la vraie bonne parole. Je vous passe aussi le chapitre sur Lyssenko et Vavilov qui est un bon complément de l’épisode de Podcastscience qu’avait fait Xilrian sur ce premier. Pour ceux qui l’ont écouté c’est un bon complément car plutôt centré sur Vavilov, pour ceux qui ne l’ont pas fait, lisez ce chapitre et écoutez l’épisode ! Ils vont bien ensemble.

Dans sa troisième partie Stephen Jay Gould nous parle des choses qu’il cherche à combattre en biologie : l’adaptationisme à outrance et la démystification de croyances biologiques passées. On en apprend ainsi plus sur les mythes autour de la hyène : un croisement entre un chien et un chat pour certains, un animal qui est hermaphrodite, etc ? Stephen Jay Gould discute ensuite d’un point intéressant : est-ce que des animaux disposent de roue ? C’est vrai que selon certains c’est la meilleure forme pour se déplacer ! Très intéressant et drôle comme chapitre! Il continue ensuite par discuter de l’ADN, de sa répétition dans les chromosomes et les éventuelles raisons qui pourrait expliquer ces répétitions. Il aborde ainsi la question de l’ADN égoïste. Tout ceci vous fait penser aux théories de quelqu’un ? Il essaie de la comparer à celle qui dirait qu’il y a plusieurs niveaux d’évolution et que ce n’est pas juste soit au niveau du gène/ADN ou au niveau de l’individu, mais peut-être à ces deux niveaux en même temps et à d’autres aussi. Les deux chapitres suivants de cette partie traitent des aberrations, comme les chevaux possédant plusieurs doigts, ou les “monstres” comme par exemple ces mouches avec des mutations qui leur font pousser des pâtes à la place des antennes. Stephen Jay Gould explique ce qu’ils représentent pour l’évolution et comment ils trouvent leur place dans ce grand processus.

Dans sa quatrième partie, l’auteur nous parle d’une enquête qu’il a réalisé sur ce que l’on appelle aujourd’hui la supercherie de Piltdown avec un focus tout particulier sur la participation qu’aurait eu, selon lui, Teilhard de Chardin. Je ne connaissais pas cette histoire de supercherie. Il est intéressant de comprendre comment elle s’est construite et les raisons plus profondes de certains scientifiques anglais d’avoir eux aussi un Homme de quelque chose qui remettrait l’Angleterre au centre du jeu. Il est aussi intéressant de découvrir comment Teilhard de Chardin aurait été impliqué dans cette supercherie, lui qui fut le découvreur de l’Homme de Pékin bien plus tard. On découvre d’ailleurs les éléments qu’amena Stephen Jay Gould à propos de l’implication supposée de Teilhard de Chardin et les réactions provoquées par la suite, par forcément toujours positives … Histoire d’expliquer à ceux qui ne connaîtraient pas ses théories, Stephen Jay Gould prend d’ailleurs le temps de les présenter et montrer quel impact elles ont eu sur la société et la réminiscence que l’on peut percevoir dans 2001 l’odyssée de l’espace par exemple.

Dans la cinquième partie, Stephen Jay Gould nous parle des liens entre la science, la politique et la religion. Car l’un des autres combats de l’auteur, était d’arriver à combattre le créationnisme. Il nous parle ainsi du procès de Clarence Darrow et du poids du créationnisme aux États-Unis. On apprend aussi que le flou laissé sur le mot “théorie” aux États-Unis est une des sources classiques qu’utilisent les créationnistes pour semer le trouble sur la Théorie de l’évolution et ce qu’elle est vraiment : non pas une chose qui se doit d’être prouvée, mais un édifice solide sur lequel s’appuie et que consolide pléthore de preuves. Stephen Jay Gould explique d’ailleurs certains des arguments des créationnistes pour remettre en cause cette théorie. Il s’extasie d’ailleurs, si l’on peut dire, du fait que les créationnistes utilisent la théorie des équilibres ponctués qu’il a développé contre lui et l’évolution alors qu’elle ne vient que la compléter ! Stephen Jay Gould continue ensuite en nous expliquant comment les tests de QI et les statistiques ont été utilisés à des fins racistes à l’encontre des juifs notamment aux États-Unis ou comment le recensement a été utilisé comme un outil politique mettant en avant la surreprésentation des aliénés et des malades mentaux chez les populations noires et entre le Nord et le Sud ou entre le centre des villes et leurs périphéries. Certaines conclusions allaient même jusqu’à annoncer que l’esclavage avait été un bienfait pour ces populations …

Dans la sixième partie on en apprend un peu plus sur l’extinction et les théories qui ont existé quand à la présentation de la mort comme une chose que l’évolution pourrait combattre. Stephen Jay Gould commence ainsi par un chapitre plutôt drôle : basé sur certaines lois concernant l’augmentation de la taille, ou la diminution des organismes, il est allé jusqu’à proposer une loi identique pour des friandises ! Il est en effet question de l’extinction et de l’apparition des barres Hershey au cours du temps avec l’évolution des prix associés. Cet essai, plutôt amusant, est parsemé d’exemple de la Nature sur la question et c’est assez rafraichissant. Il est d’ailleurs marrant de voir dans le post-scriptum qu’il constate que ses prédictions se sont vues vérifiées et qu’une Grande Exception est aussi apparue ! Comme quoi les paléontologistes savent aussi bien s’amuser. Dans la suite de cette partie Stephen Jay Gould présente une théorie pour expliquer la grande extinction du Crétacé : celle d’un astéroïde qui aurait frappé la Terre, comme en témoigne les niveaux d’iridium découverts dans les strates géologiques tout en mettant en avant que cette hypothèse serait l’un des éléments majeurs, mais pas le seul de l’extinction observée.

Dans la dernière partie Stephen Jay Gould nous parle des zèbres. Vous allez me dire que le sujet est bien basique par rapport au reste du livre. Mais ceci n’est qu’apparence, car à la question : “Les zèbres sont-ils blancs avec des rayures noires ou noirs avez des rayures blanches?” il n’y a pas de réponse toute faite. Parce qu’il faut déjà savoir ce qu’est un zèbre ! Derrière la question évidente que cette affirmation soulève, Stephen Jay Gould nous explique ce qu’est la cladistique et comment la question paraît plus ardue à répondre que l’on pourrait croire. Il continue ensuite par nous expliquer ce que sont les rayures, sont-elles blanches ou noires et comment apparaissent-elles ? Et pour répondre à la question : ils sont noirs avec des rayures blanches !

En conclusion

En conclusion, que dire sur ce livre ? Déjà : on apprend plein de choses, mais alors plein ! C’est vraiment intéressant, quand, comme moi, on est un peu limite côté biologie et évolution, d’en apprendre tant et de manière si fluide et sans longueur sur des sujets aussi variés : évolution, créationnisme, paléontologie, supercherie, etc.

C’est aussi un ouvrage très bien écrit. Il ne s’agit certes pas de la version originale, mais d’une traduction, cependant, de bonne qualité et je pense que l’on entrevoit quand même le style de Stephen Jay Gould dans la narration et sa manière de présenter les faits.

Il est important de noter que Michel de Pracontal cite un certain nombre de fois ce livre dans son ouvrage “L’imposture scientifique en 10 leçons”, dont je vous ai parlé de le dernier épisode. Il y a de quoi. L’ouvrage cherche à éclairer et à présenter des faits prouvés par la science qui permettent de remettre en cause certains affirmations fausses qui pourraient être faites contre la théorie de l’évolution.

Je dois dire que ce livre m’a donné envie d’en savoir plus sur la théorie de l’évolution, il m’a donné envie de lire plus d’ouvrages de Stephen Jay Gould, des ouvrages de Richard Dawkins et même d’autres qui aborderaient les thèmes chers à Gould.

Un livre qui n’a rien à voir

Contact - crédit goodreads : http://goo.gl/hC9VzO
Contact - crédit goodreads : http://goo.gl/hC9VzO

 

Comme livre qui n’a rien à voir, j’ai décidé de choisir le livre de Carl Sagan : Contact. Carl Sagan est sûrement l’un des scientifiques vulgarisateurs les plus connus. Il est aussi le créateur du SETI ou programme de recherche d’intelligence extra-terrestre. Contact est un livre qui a écrit en 1985 et qui a ensuite été adapté pour le cinéma en 1997 par Robert Zemeckis. On y retrouve notamment Matthew McConaughey et la grande Jodie Foster.

 

On y suit l’histoire d’Ellie Arroway, jeune astronome, dont la vie change radicalement le jour où elle identifie dans les signaux reçus de l’espace ceux d’une intelligence extra-terrestre envoyant le plan de construction d’une machine fantastique qui changera la place de l’Humanité dans le Cosmos.

 

Le film ne suit pas exactement le livre dans tous ces aspects, mais chacun d’entre eux propose une histoire agréable à lire ou à regarder et outre les qualités d’écrivain de Carl Sagan, Jodie Foster propose une interprétation magnifique. C’est bien écrit, intelligent, et cela laisse un souvenir impérissable avec un petit goût de reviens-y. 

Un livre que j’aimerais lire

Comment construire une machine à explorer le temps - crédit amazon.fr : http://goo.gl/EaNHTm
Comment construire une machine à explorer le temps - crédit amazon.fr : http://goo.gl/EaNHTm

 

 

Aujourd’hui, comme livre à lire j’ai trouvé quelque chose dont le nom est plutôt drôle et accrocheur : “Comment construire une machine à explorer le temps?” de Paul Davies. Ce livre, écrit en 2001, décrit comment la réponse à la question est clairement oui! Et l’auteur nous explique comment est-ce que la physique pourrait nous permettre de visiter le futur et explorer le passé. Afin de ne pas être en reste, il donne même un plan en quatre étapes pour construire cette fameuse machine !

 

Je pense que ce livre doit être dans la même veine que “The Physics of Star Trek” de Laurence Krauss ou encore “La SF sous les feux de la science” de Roland Lehoucq, drôle, scientifiquement valide et rafraichissant à lire.

 

Et puis mince ! Le voyage dans le temps les amis ! Avec ça je devrais pouvoir passer moins de temps à rédiger ces épisodes et en faire plus. C’est parfait.

Quote

 

J’ai un petit faible pour Isaac Asimov, alors je vous propose une citation de ce célèbre écrivain et sceptique :

Your assumptions are your windows on the world. Scrub them off every once in a while, or the light won't come in.

Isaac Asimov

Plugs et liens évoqués

Conclusion

Que vous ayez aimé ou pas, surtout, ne restez pas les bras croisés. Inondez-nous de courrier, de commentaires, de like - ou pas - de tweets, de retweets, de clin d’oeils, de cartouche de silicone, c’est toujours utile pour faire un joint à gauche à droite ou l’oeuvre complète de Isaac Asimov si jamais elle ne vous sert que de litière pour votre animal de compagnie.

Vous pouvez ainsi retrouver LisezLaScience sur son site web http://lisezlascience.wordpress.com Vous pouvez aussi me contacter sur twitter sur @LisezLaScience et le podcast est accessible sur podcloud et sur podcastfrance (http://podcastfrance.fr/podcast-lisez-la-science).

Vous pouvez aussi m’envoyer des e-mails à lisezlascience@gmail.com

Vous pouvez d’ailleurs retrouver l’ensemble des livres cités sur la liste goodreads associée à ce podcast sur le compte de LisezLaScience. Les livres seront placés sur des “étagères” spécifiques par épisode et ceux de celui-ci sont sur l’étagère “lls-8”

Prochain épisode

On se retrouve le 02/11 (on sait jamais, je peux peut-être y arriver) pour un nouvel épisode sur Désir d’Infini de Trinh Xuan Thuan.

D’ici là bonne quinzaine à toutes et à tous.

Les références des livres évoqués


  • Quand les poules auront des dents

    • ISBN : 2757824937 (ISBN13 : 978-2757824931)

    • Auteur : Stephen Jay Gould

    • Nombre de pages : 480 pages

    • Date de parution : 23/05/2011 chez Points

    • Prix : 10,10 € chez Amazon ou à la Fnac



  • Darwin et les grandes énigmes de la vie

    • ISBN : 2020069806 (ISBN13 : 978-2020069809)

    • Auteur : Stephen Jay Gould

    • Nombre de pages : 299 pages

    • Date de parution : 01/10/1984 au Seuil

    • Prix : 8,10 € chez Amazon ou à la Fnac



  • Le pouce du panda

    • ISBN : 2757846264 (ISBN13 : 978-2757846261)

    • Auteur : Stephen Jay Gould

    • Nombre de pages : 400 pages

    • Date de parution : 09/10/2014 chez Points

    • Prix : 10,50 € chez Amazon ou à la Fnac



  • Le sourire du flamant rose

    • ISBN : 2020194163 (ISBN13 : 978-2020194167)

    • Auteur : Stephen Jay Gould

    • Nombre de pages : 516 pages

    • Date de parution : 03/02/2000 au Seuil

    • Prix : 10,70 € chez Amazon ou à la Fnac



  • La foire aux dinosaures

    • ISBN : 2020324202 (ISBN13 : 978-2020324205)

    • Auteur : Stephen Jay Gould

    • Nombre de pages : 662 pages

    • Date de parution : 10/09/1997 au Seuil

    • Prix : 10,10 € chez Amazon ou à la Fnac



  • Contact

    • ISBN : 2354081286 (ISBN13 : 978-2354081287)

    • Auteur : Carl Sagan

    • Nombre de pages : 352 pages

    • Date de parution : 04/11/2011 chez Mnémos

    • Prix : 22,30 € chez Amazon ou à la Fnac



  • Comment construire une machine à explorer le temps?

    • ISBN : 286883941X (ISBN13 : 978-2868839411)

    • Auteur : Paul Davies

    • Nombre de pages : 119 pages

    • Date de parution : 29/03/2007 chez EDP Sciences

    • Prix : 14,00 € chez Amazon ou à la Fnac



 

Vous pouvez retrouver la liste des livres dans goodreads à l’adresse suivante : https://www.goodreads.com/review/list/30797714-lisezlascience?shelf=lls-8